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Page:Sénèque - Œuvres complètes, trad. Baillard, tome I.djvu/546

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NOTES
SUR LA CONSOLATION À MARCIA.

1.

                    Sævumque arcte complexa dolorem,
Perfruitur lacrimis et amat pro conjuge luetum.

(Luc., Phars., IX, 110.)

Mon deuil me plaît et me doit toujours plaire :
Il me tient lieu de celui que je plains.

(Chaulieu, Sur la mort de Lafare.)

2. Voir Consol. à Polybe, xxiii, et la lettre xcix.

Je n’osais dans mes pleurs me noyer à loisir ;
le goûtais en tremblant ce funeste plaisir.

(Racine, Phèdre.)

3. Cet éloge de Marcellus se retrouve en termes presque semblables dans Tacite (Ann., I, ii, et Velleius Paterc., II, xciii).

4. Voir Tacite, Ann., III.

Et l’ombre du héros, près d’une épouse altière
Semble, se réveillant sous l’airain sépulcral,
S’enorgueillir encor de ce deuil triomphal.

(Chénier, Tibère.)
5.

Quid deceat Drusi matrem, matremque Neronis
Adspice ; quo surgas, adspice, mane toro.

(Ovide, ad Liv.)

6. Tous les sentiments naturels ont leur pudeur, disait Mme de Staël.

7. Voir Consolat. à Polybe, XXXVII, et la note.

8. Dès le temps des Scipions, les nobles Romains avaient, attachés à leurs personnes, des philosophes, des poètes, la plupart Grecs, sortes d’instituteurs moraux, de directeurs de conscience. Aréus d’Alexan-