Page:Sénèque - De la vie heureuse.djvu/110

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maison est en deuil d’une catastrophe qu’ils ne connaissent point. Moi qui d’en haut vois plus loin que vous, j’aperçois les orages qui grossissent sur vos têtes pour éclater un peu plus tard, ou qui, déjà proches et imminents, vont vous balayer vous et vos biens. Et que dis-je ? à présent même, bien qu’à peine vous le sentiez, une sorte de tourbillon roule et enveloppe vos âmes tour à tour détachées et rapprochées des mêmes objets : tantôt il vous élève jusqu’aux nues, tantôt il vous précipite et vous brise au fond des abîmes ... »

Le reste manque