Page:Sénèque - Tragédies, trad. Greslou, 1834, t. 1.pdf/409

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l’être qu’elle avait conçu , et le visage horrible de cet enfant monstrueux manifesta la honte de sa mère. C’est a porté. Û trois et quatre fois ime et la perfidie ont le même sein qui vous heureux les mortels que le cr perdus, détruits et plongés dans la tombel Mon père, je vous porte envie ; Médée, votre marâtre, fut meil- leure pour vous que la mienne ne l’est pour moi.

PHÈDRE.

Je connais assez le destin cruel qui pèse sur notre fa- mille : nos amours sont horribles : mais je ne suis pas à travers les flammes, à les rochers et les maîtresse de moi. Je te suivrai à travers travers les mers orageuses, ue tu ailles, ma passion furieuse coude fois, superbe, torrens impétueux ; où q ni emportera sur tes pas. Pour la se tu me vois à tes genoux.

HIPPOLYTE.

Ne me touchez pas ; retirez vos mains adultères qui lle m’embrasse ! font outrage à ma pureté. Mais quoi ou est mon epee. qu e emeul eeomme e e le mente. J ai 3101] é ma main dans ses cheveux 'e tiens relevée cette tête impudique ; jamais sang n’aura coulé plus Justement sur tes autels, ô déesse des forêts !

PHÈDRE.

vous eomblez tous mes voeux ; vous me reur. Mourir par vos mains en sauvant que je n’en demandais. Hippolyle, guérissez de ma fu ma vertu , c’est plus de bonheur

HIPPOLYTE.

Non, retirez-vous, et vivez, car vous n’obtiendrez qui vous a touchée, ne doit point rien de moi. Ce fer, Je Tanaïs pourra—t-il me purifier rester à ma ceinture.