Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 3.djvu/177

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retour sur lui-même ; le même objet semble à la fois pour lui, un objet d’envie et de jalousie. Parlez de grâce à ma fille, Mademoiselle, votre tendre amitié vous donne le droit de l’interroger, de lui tout dire, et de tout exiger d’elle. Je sais que vous n’avez rien de caché l’une pour l’autre, et je vous demande cependant, de ne pas lui parler de mes inquiétudes, du moins dans ce moment ; promettez-le moi, et je suis bien sûre que vous tiendrez parole. Adieu, Mademoiselle, j’embrasse tendrement notre Émilie.

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