Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 3.djvu/223

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Prévôt du chapitre, et contre l’ordinaire il n’y avait que deux ou trois personnes ; après le dîner le Prévôt a été faire sa méridienne, ma mère a fait une partie avec le Comte et son aimable petite-fille, la partie finie, elles sont sorties, le Prévôt s’est réveillé et est venu nous joindre ; alors le Comte a dit : qu’on ne laisse entrer personne ; j’ai à vous parler nous a-t-il dit aussitôt, et je compte, ainsi que mon frère, et sur vos avis et sur vos bons offices. Vous savez combien j’aime ma petite-fille, elle est aimée de mademoiselle Émilie, et c’est ce que je puis dire de mieux en sa faveur : inclination modeste de ma part à ce flatteur compliment, sourire reconnaissant de ma mère, et se Prévôt a levé la main avec vivacité en signe d’approbation, s’écriant d’un ton affirmatif : oh ! cela est très-vrai. Le Comte a continué :