Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 3.djvu/227

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ne doit être un obstacle que pour la femme qui en serait également privée. Il a applaudi à sa façon de penser et a cru voir un rayon de joie briller dans ses yeux. Nous avons été de l’avis de la jeune Comtesse, et félicité le père et l’oncle des nobles sentimens qui leur avaient inspiré cette idée ; ils m’ont ensuite priée d’en conférer avec vous, et d’engager Madame votre mère et monsieur le Commandeur, à sonder les intentions du Marquis et à lui parler de ce mariage, comme d’une chose qui leur est venue en pensée d’après l’envie que le Comte d’Ermenstein a témoignée de voir sa petite-fille se remarier. Je me suis chargée avec un grand plaisir de la commission ; mais je leur ai dit que je croyais que l’affaire devait être entamée par le Commandeur, qui pourra se concerter avec la Duchesse. C’est à