Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/196

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dies ? [1]Ils sont très-plaisants. Si vous ne les avez pas, je vous les enverrai. Nous avons ici de vos belles dames; Mme d’Àgoult[2] n’y sera pas longtemps.

Avec des yeux malades et un cœur rempli de vous et de Mme de Caumont, je vous embrasse, mon cher Marquis, bien tendrement. Mme la maréchale de Noailles[3] assiste à la noce de Mme de Vaujours et voit sous ses yeux cinquante-deux enfants, fils, filles, gendres, belles-filles, petits-enfants ou arrière-petits-enfants : cela est à la lettre.

  • 55. -- DE MADAME DE SIMIANE AU MARQUIS DE CAUMONT[4]1.

Voict encore un petit brin de consultation pour ma maison, mon cher Marquis, parce qu’il est écrit que les ouvriers n’en sortiront point : c’est Pénélope, c’est tout ce que vous avez jamais vu de plus éternel. Vous saurez

  1. 5. Outre le Glorieux de Destouches, qui fut représenté une vingtaine de fois au Théâtre-Français à partir du 18 janvier, nous voyons mentionnés parmi les pièces jouées à Paris vers ce temps-là : la Critique de Boissy, Momus à Paris, le Nouvelliste dupé, la Comédie sans hommes, etc. Voyez le Mercure de février 1732, p. 355 et suivantes.
  2. 6. Madeleine Daunet, qui avait épousé le 22 février 1727 André d’Agoult, baron de Saint-Michel, capitaine au régiment de Toulouse infanterie.
  3. 7. La duchesse de la Vallière, mère du duc de Vaujours, était fille de la maréchale de Noailles. Voyez sur la maréchale, qui fut mère de vingt et un enfants, tome II, p. 302, note 7, et Saint-Simon, tome VI, p. 425. « Elle vit encore, dit-il, pleine de sens, d’esprit et de santé à quatre-vingt-sept ans, en patriarche de sa nombreuse famille, etc. » Barbier (tome III, p. 504) lui donne quatre-vingt-cinq ou six ans en 1744 elle mourut à quatre-vingt-treize ans, d’après la Chênaye, le 16 juillet 1748.
  4. LETTRE 55. -- 1. Cette lettre inédite a été revue sur l’autographe.