Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/366

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de l’avis, et de l’attention que vous avez eue à ne pas faire éclater une démarche qui auroit pu n’être pas approuvée et que je condamne3. Je lui en écris, sans lui faire savoir d’où j’ai appris la chose, et j’espère qu’à ma prière il voudra bien à l’avenir être plus circonspect; comme c’est un parent pour qui je m’intéresse infiniment, je serois très-fâché qu’il n’agît pas de concert avec vous. Agréez que je vous demande pour lui la continuation de votre amitié, et que je vous prie d’être bien persuadé du sincère et parfait attachement avec lequel j’ai l’honneur d’être, Monsieur, votre très-humble et trèsobéissant serviteur,

SlMIANE.

Je vous envoie, Monsieur, une copie de la lettre que j’ai écrite à M. le marquis de Simiane; je vous prie de la brûler après l’avoir lue.

2. DE 5JADAME DE SIMIANE AU MARQUIS DE CAUMOHT.

JE suis bien sensible à vos bontés, mon cher Marquis et j’en reçois les témoignages au commencement de cette année avec une extrême reconnoissance le moyen qu’elle ne soit pas heureuse pour moi, si vous et Mme de Caumont me faites toujours l’honneur de m’aimer ? Je vous assure qu’un tel bien me garantira de la peine d’être privée de beaucoup d’autres. Recevez aussi 5. Ici, après le mot condamne, on lit, sous plusieurs ratures cent fois; et un peu plus bas de même, « un de mes parents » a été changé en « un parens, » sans qu’après que de mes eut été effacé, IV de parens ait été remplacée par un t.