Dans l’édition de i8r8, on lit après ces écrits de Mme de Grignan
et de Charles de SéTÎgn<5< un certain nombre de pièces de société
attribuées à Mme de Simiane ou adressées à elle. Elles nous ont para
trop insignifiantes, nouspourrions dire,en parlant surtout des pièces
à elle adressées, qui sont absolument nécessaires pour l’intelligence
de celles dont on la croit l’auteur, trop plates et trop vides pour
figurer ici et clore le recueil des lettres de Mme de Sévigné. Il n’y a
plus là, ni pour le style, ni pour l’esprit, ni pour l’imagination, au-
cun trait.de famille. Les lecteurs curieux pourront s’ assurer aisément,
par un rapide coup d’œil sur l’édition de 1818 ou sur les impressions
originales que nous allons leur indiquer, que notre jugement n’est
pas trop sévère. Ces pièces que nous supprimonstsont au nombre de
huit; quatre seulement sont attribuées à Mme de Simiane. Voici les
titres
1» Lettre (en vers) de Mme d’Ussé à Mme de Simiane, en lui en-
voyant du tabac;
2» Réponse (en vers) de Mme de Simiane; i
3° Lettre (mêlée de prose et de vers) du chevalier de l’Aubépin à
Mme de Simiane (sur des coups qu’on entend sous une certaine mon-
tagne, et sur une des sources qui sort de cette montagne; il y est
fait mention au second aline’a, mais sans le plus petit détail propre à
contcnterlacuriosité des moins difficiles, d’undiable, d’un Frappeur;
réputé l’auteur de tout le bruit);
1 Nous devons ajouter ici qu’on a attribué à Charles de Sévigné une petite
scène malicieusement intercalée dans le Dialogue de Boileau des Héros de ro-
man, dialogue auquel il est fait allusion à la fin du Premier factum sur l’Art
poétique d Horace (voyez ci-dessus, p. 3oo et la note 2). Cette scène est une
ingénieuse critique de l’Alexandre de Racine. On pent la lire dans la Notice
de cette tragédie, au tome 1 du Racine de M. Mesnard, p. 5o7-5og.