Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 12.djvu/153

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DES LETTRES DE MADAME DE SÉVIGNÉ. i47

EsTKÉES (Gabrielle de Longueval Manicanip, duchesse et maréchale d’), troisième femme et veuve du précédent, IV, 5o6, 5i/f. On la soupçonne d’avoir fait des chansons, III, 24. Mme de Se vigne soupe avec elle, III, 32 et 33. Le beau monde se donne rendezvous chez elle, III, [?e, Mme de Sévigné va la voir, IV, S27. -Elle vient à Livry faire une visite à Mme de Sévigné, V, 27. –Affaires et procès qu’elle a avec la seconde j femme de Bussy, sa cousine. VI, S17; VU, 58. Elle meurt d’apoplexie à Paris le jour même où on y apprend de Rome la mort du duc d’Estrées, son beau-fils VIII, 19. r– Elle rajeunissait son mari et il la vieillissait mariage qu’on avait jadis projeté entre elle et Bussy, VIII, 23 et 24. L’apoplexie a commencé à l’attaquer par la perte de son aimable esprit, VIII, 46.

Estkées ( François Annibal II duc d’). neveu de Gabrielle, fils aîné du premier maréchal, frère du second maréchal, du cardinal et du marquis d’Estrées. Il se loue de la réeep- tion qu’il a reçue de M. et de Mme de Grignan, II, Su. Il est ambassadeur à Rome; sa querelle avec le pape Clément X, IV, n5. On an- nonce qu’il est mort d’apoplexie Rome, VIII, iq. On ne pense pas qu’on le remplace à Rome, tant que son frère le cardinal y sera, VIII, 23.

Estkées ( François-Annibal III, d’abord marquis de Cœuvres, 1 puis duc d’), fils aîné du précédent, II, 331; IV, 402; VIII, 5o2. La nouvelle du

siège de Charleroi le fait partir pour l’armée, V, 262. –Mort de sa première femme Mme de Sévigné conseille à Mme de Grignan de le complimenter à l’occasion de cette mort, VII 289 agi 2g3. V oyez CoEuvaEs (Madeleine de Lyonne, marquise de). Sa belle-sœur, sœur de sa seconde femme est enlevée par le comte de Bétîiune sa colère contre le ravisseur VIII, 55r-553, 555. Querelle qu’il a, à propos de cetteaffaire, avec le duc de Charost qui lui parle de ses tantes, qu’on appelait les péchés mortels, VIII, SSS et 556. Ses affaires avec M. de Gevres sont accommodées, et il est aussi rapatrié avec les Béthunes, IX, 12 et 13.

Estrêes ( Madeleine Diane de Bautru de Vaubrun, duchesse d’), seconde femme du précédent, fille du marquis de Vaubrun, VIII, 55 ï.

Estkées (Jean comte et second maréchal 3’), second fils du premier maréchal, IX, 262, ~28o 3go,396;X, 455. n est fait prisonnier au siège de Valenciennes en 16S6, I, 4i3. Plaisante histoire qu’il a racontée à la Rochefoucauld, II, 121 et 122, 5 123. On craint qu’il n’ait été battu par Ruyter dans la Manche, HT, 65. Il veut vendre sa charge; il est désespéré de n’avoir pas été compris dans le nombre des nouveaux maréchaux, IV, 4. Il est fait maréchal de France, VII, 142. Bussy se réjouit de sa nomination, VII, xtf, 148. Il est fort sensible aux louanges que lui donne Bussy, VII, 14g; mais il ne répond