Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/200

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

192 LEXIQUE DE LA LANGUE [PEN

PENAUD, DE.

  • La Gêvres. est demeurée toute penaude. (Gr. II, 108.) PENCHER.

C’est de son côté que le ridicule penche. (Gr. V, 6s. ) Du côté du P. Bouhours, qui avait une querelle avec Ménage. Penché.

Je fus avant-hier au cours avec un air penché, parce que je ne veux point faire de visites. (VII, 38g.)

PENDANT QUE, tant que

Pendant que je vivrai, je ne puis jamais voir tranquillement tous les maux qui vous peuvent arriver. (Gr. II, 3ai.)

PENDARD.

L’autre jour un pendard d’homme, voyant ma lettre infinie, me demanda si je pensois qu’on pût lire cela. (II, 4y3.) PENDERIE.

M. de Chaulnes est à Rennes avec les Fourbins et les Vins, et quatre mille hommes on croit qu’il y aura bien de la penderie. (Gr. IV, i83.)

Nous ne sommes plus si roués. La penderie me paroît maintenant un rafraîchissement. (IV, 248.)

PENDILLON, au figuré

Je vous recommande la rate de ma mère; vous êtes pour ses vapeurs le meilleur pendillon du monde. (Mme de Grignan, IV, S40.) La lettre est adressée à Bussy Pendillon est proprement un terme d’horlogerie, désignant une pièce qui communique le mouvement au pendule et le maintient en vibration (voyez le Dictionnaire de Trévoux). La métaphore est facile à comprendre.

PENDRE.

  • A qui en avez-vous. de dire pis que pendre à votre esprit, si beau et si bon? (Gr. VI, 443.)

Pendu.

Monsieur le Chevalier s’en va de ce pas à Versailles; je croyois