Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/233

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PLU] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. "s aa5

Mmb de oevighe. xiv 15

Qui salue profondément

M. de Chaulnes, plongé comme vous savez, lui dit (au roi <F Angleterre). (Gr. VIII, 5ig.)

PLUIE, proverbialement

S’il (Je jeune marquis de Grignan) joue peu, il perdra peu; mais c’est une petite pluie qui mouille. (IX, 3Sa.)

Nous connoissons ces petites pluies (dépenses) qui mouillent fort bien. (Gr. VII, 69.)

Prenez garde que votre paresse ne vous fasse perdre votre argent au jeu ces petites pertes fréquentes sont de petites pluies qui glitent bien les chemins. (Gr. II, 126.)

Que cela est triste de penser qu’il y a dix-sept jours qu’ils sont riches (l’abbé et le chevalier de Grignan), sans que je puisse encore savoir comme cette pluie vous a paru I (1726, VI, sg5.) PLUME, pour écrire

C’est ma plume qui a mis tout ceci sans mon consentement. (B. V, 4a3.)

J’écris tant qu’il plaît à ma plume, c’est elle qui gouverne tout. (V,24i.)

Vous savez que je n’ai qu’un trait de plume. (1726, II, 374.) C’est-à-dire ici, qu’une manière d’écrire.

Cette folie s’est trouvée aubout de ma plume. (Gr. IV, 337.) "T Voilà ce qui me vient au bout de ma plume pour me consoler moimême d’une chose passée. (VI, 3g7>)

Vous trouvez que ma plume est toujours taillée pour dire des merveilles du grand maître. (1715, IV, 55i.)

M. de Coulanges est à Paris; j’en ai reçu une grande lettre trèsgaillarde il veut aussi vous écrire; ses plumes me paroissent bien taillées, il ne demande qu’à les exercer. (IV, 249.)

Il faut être bien persuadée de votre amitié, pour avoir laissé courir ma plume dans le récit d’une si triste vie. (IX, 102.) Ne vous retenez point quand votre plume veut parler de la Provence ce sont mes affaires mais ne la retenez sur rien, car elle est admirable quand elle a la bride sur le cou. (IV, 289, 190.) Voyez encore IV, 246.

Je reçois votre lettre du a3*, écrite sur laplumedes vents, aussi bien que la mienne du vendredi. (II, 548. J