Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/447

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THÉ] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 43g

Vous avez raison de dire que je ne suis pas indifférente. à vos affaires. C’est y être tout entière par-dessus la tête. (IX, 199.) Il (le cardinal de Retz) se casse la tête d’application. (V, 35a.) a0 Esprit, pensde

J’ai toujours, toujours cette Providence dans la tête c’est ce qui fixe mes pensées. (Autogr. VI, 406, 407.)

J’ai toujours cette Grignan dans la tête, et cela trouble mon repos. (Autogr. III, a84.)

J’ai Mme de Saucourt à la tête la voilà sans garçons, avec deux gendres. (Autogr. IX, 537.)

Elle (la grande-duchesse de Toscane} a dans la tête Mme de Céreste, comme la plus. extravagante personne qu’elle ait jamais vue. (Gr. III, 53o.)

Mme de la Fayette. a dans la téte que vous ne preniez point. l’esprit ni les pensées de Provence. (VIII, 406.)

Voici une nouvelle de l’Europe qui m’est entrée dans la tête. (i7a5, III, 3î3.)

N’admirez-vous point. de quelle manière les choses entrent différemment dans la tête? (VI, 3ïo.)

La Reine a été deux fois aux Carmélites avec Mme deMontespan, où cette dernière se mita la tête de faire une loterie. (1726, IV, 4^3.) J’ai jeté tout cela dans la tête de la Troche. (IV, sa8.) 3° Vie

Il y a des gens qui en veulent à sa téte (de Foucquet). (A. et Tr. I, 438.)

4° Origine

Ce commencement de maison me plaît fort. Il y a peu de gens qui puissent trouver une si belle tête. (B. VII, 4*3, 4^4.) Il est question de l’origine des Rabutins.

THÉÂTRE, au figuré et proverbialement

Il est assez extraordinaire de rompre avec un homme, parce qu’il écrit trop bien; mais je vous dis le fait, elle (ma belle-fille) s’est retirée derrière le théâtre. (Autogr. IX, 498.)

La jeune marquise de Sévigné refusait plaisamment d’entretenir correspondance avec M. de Grignan, parce qu’il écrivait, disait-elle, trop bien. La belle Madame (Mme de Hlontespan) commence un peu à se lasser de cette exposition publique. Si ce changement de théâtre finit, c’est qu’il étoit trop agréable pour être de longue durée. (Gr. V, ao, 21.)