Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/92

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84 f, LEXIQUE DE LA LANGUE [MÉC

Les médecins. se sont si bien mécomptes, qu’ils l’ont saignée (la Dauphine) dans la fin du troisième mois. (VII, 189.)

Quand on compte sans la Providence. on court risque souvent de se mécompter. (III, 173.)

MÉCONNOÎTRE, ne pas reconnaître

Je viens de trouver une lettre de Mme de Coulanges que je n’avois pas lue; je la meconnoissois. (Gr. VI, 497-)

Vous n’avez donc plus qu’à me mander pourquoi vous m’avez envoyé ce beau chapelet que je méconnaissais. (VI, 4740 MÉDECINE, remède, au propre et au figuré

Je vous prie. de faire de l’huile de scorpion, afin que nous trouvions en même temps les maux et les médecines. (1716, III, 144O Un séjour trop court (en Bretagne) me seroit inutile. Il faut avaler toute la médecine. (VII, 335.)

MÉDIANOCHE.

Le soir, le Roi alla à Liancourt, où il avoit commandé un médianoche. (Gr. II, 189, 190.)

Le soir elle (la Voisin) dit à ses gardes « Quoi? nous ne ferons point médianoche ? » (VI, 277.)

MÉDIOCRE.

Je voudrois bien. avoir une (espérance) plus prochaine de vous avoir avec moi cet hiver. Pour vous dire le vrai, mes desirs là-dessus ne sont pas médiocres. (Gr. IV, 448.)

Cette incommodité (la surdité) n’est pas médiocre dans un âge où l’on aime fort à être de tout. (Gr. V, 34a.)

De la manière dont on m’a parlé, l’article de votre jeu n’est pas médiocre sur votre dépense. (IV, 443.)

MÉDITATION.

Je. ne trouve rien de solide que de s’amuser, et de se détourner de la triste méditation de nos misères. (Gr. IV, ao3.) Ne pensez plus à cette bagatelle; elle n’est plus en lieu d’y faire des méditations comme aux Rochers. (IV, 400.)

Il s’agit d’une lettre que Mme de Grignan avait omis d’écrire à la princesse de Tarente.

MÉDITER.

Croyez-vous que vos affaires ne tiennent pas une grande place dans