Aller au contenu

Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/97

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

MÉN] DE MADAME DE SEVIGNE. 89

Il la menace qu’on dira à Vaudience que. (Autogr. VII, 188.) C’est-à-dire, la Rivière menace Mme de Coligny.

MÉNAGE.

C’est un homme qui feroit les Géorgiques de Virgile, si elles n’étoient déjà faites, tant il sait profondément le ménage de la campagne. (VI, 383.)

C’étoient (à la Saint-Jean) des feux à profit de ménage, nous nous y chauffions tous. (VI, 485.)

Nous sommes en assez bon ménage (J? archevêque d’Arles et moi) pour que je puisse lui dire mon sentiment sur un sujet dont il me parle le premier. (IX, a88.)

Je n’ai jamais vu des soins et des amitiés comme ceux de M. et de Mme de Coulanges pour moi c’est le parfait ménage à mon égard. (VII, *37.)

MÉNAGEMENT.

J’ai reçu une lettre du marquis de Charost toute pleine d’amitié et de ménagement. (Gr. II, 3o2.)

Je me sens des ménagements pour la Provence, qui me font croire que j’y retournerai quelque jour. (IX, 3a8.)

MÉNAGER,

i" Administrer

Il (le Chevalier). veut que le marquis (de Grignan) ménage luimême son argent, qu’il écrive, qu’il suppute. (VIII, 316.) 2° Ne pas abuser de, se conserver

Vous avez un ami riche qui vous donne des repas; ménagez bien cette bonne fortune. (Autogr. VII, 436.)

Voyez Ménàgeur.

3° Économiser, gagner

Je ne reçois vos lettres que deux jours plus tard qu’à Paris c’est tout ce qu’on peut ménager sur une distance aussi extrême que celle-ci. (Gr. VI, 415, 416.)

Ces mots sont extraits d’une lettre écrite de Nantes.

4° Conduire, diriger, disposer

Ménagez cela suivant cette politique dont vous me donnez des lef ons. (Autogr. VII, 337.)

J’ai cru que je ferois bien de commencer cette confidence, qu’il faut que vous acheviez et que vous ménagiez. (Gr. III, 379.)