Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 8.djvu/343

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lieutenant général d’armée; que Tourville, après des actions éclatantes sur la mer ; que Renti, seul lieutenant pour le Roi dans une province nouvellement conquise[1] quand, dis-je, on est étonné que tous ces gens-là ne soient pas faits chevaliers de l’ordre, préférablement à Fromentau, dit la Vauguyon[2], à Villars[3] à Montberon9, . [4]

  1. 6. La Franche-Comté. Voyez ci-dessus, p. 78, la lettre de Bussy du 4 août 1687, et la note 7.
  2. 7. Voyez tome II, p. 286, note 14.
  3. 8,. On fit ce couplet sur la promotion de Maulevrier, de Montbéron et de Villar Colbert prendra dans l'Ecosse Des titres de chevalier Car les livres de négoce ne donnent pas le collier Montbron, de foudre de guerre En aura un chez un faussaire Et Villars a ses aieux Au greffe de Condrieux Le marquis de Villars descendait d'un Villars greffier de Condrieux en 1846. (Voyez le Mémoire pour le Parlement contre les ducs et pairs, à la suite de la Vie privée de Louis XV, tome 1, p. 249 édition de Londres 1781, et les Mémoires de Maurepas, tome 1, p 214.) L'aieul du marquis de Villars avait été gentilhomme ordinaire de Catherine de Médicis, charge qui donnait la noblesse: le petit fils ne pouvait donc prouver que deux degrés de noblesse paternelle et l'article XV des statuts de l'ordre exigeait que le candidat fut gentilhomme de nom et d'armes de trois races parternelles pour le moins. A l'égard du comte de Montbéron, l'anonotateur de la chanson qui vient d'être citée, dit qu'il était fils d'un avocat : cela n'est pas exact. Son père et son aieul étient gentilhommes ordinaires de la chambre; seulement on n'établit pas la jonction de leur famille avec elle du maréchal de Montbéron qui mourut en 1422. Voyez le père Anselme, tome 7, p. 30 (Note de l'Edition de 1818). Colbert, comme on le voir dans Moréri, prétendait descendre dune maison originaire d'Ecosse, établie en Champagne dans le treizième siècle.
  4. 9. « C’était un petit homme de mine chétive, d’esprit médiocre, mais tout tourné à faire, grand vanteur, parleur impitoyable, toutefois point malhonnête homme, assez bon officier et brave. Il venoit de père en fils d’un chevalier de Montberon (bâtard), général des