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Vous[1] parlez de Pauline comme ayant une vocation vous la croyez du prix de la vôtre, selon l’estimation de feu Monsieur d’Agen[2] cela pourroit bien être mais ne laissez pas de m’apprendre ce qu’elle vous en dit, et en quel lieu elle s’imagine qu’elle veut être: le Coadjuteur sera fort propre à l’examiner[3] Il est vrai que je sens de l’inclination pour elle seroit-ce parce qu’elle auroit quelque sorte de rapport à vous même par ce que vous avez de moins par fait ? [4]Ce seroit la violence de mon étoile qui m’y porteroit; car il est vrai que je vous aime si naturellement, que vous n’avez rien, ni dans votre esprit, ni dans votre cœur (celui-là par éminence), ni dans votre personne, qui ne m’y entraîne fortement; mais je doute qu’on puisse avoir pour deux personnes le même penchant, et je craindrois bien que si Pauline a des humeurs, elle n’ait pas un cœur parfait et une amitié solide et tendre [5] qui fasse qu’on ne voie plus que ce qu’il y a de bon et d’exquis. Enfin, ma très-chère’, nous en jugerons quelque jour, s’il plait à Dieu; en attendant, dites-moi comme elle est ; je la croyois la douceur même, et une envie[6]de plaire qui fait qu’on plaît.
- ↑ 20. Cette première phrase de l’alinéa manque dans notre manuscrit, qui reprend ainsi: pour revenir à Pauline, il est vrai que je sens, etc."
- ↑ 21. Voyez tome II, p. 53, note 4.
- ↑ 22. Ce dernier membre de phrase n’est que dans l’impression de 1764. Celle de 1737 n’a pas la fin de l’alinéa, à partir d’ici.
- ↑ 23. Quelque sorte de rapport avec vous par l'endroit même le moins parfait ? (Edition de 1754.)
- ↑ 24. « Ce seroit la violence de mon étoile qui m’y porteroit; mais, outre qu’il est rare qu’on ait pour deux personnes le même penchant, je crains bien que si Pauline a des humeurs, elle n’ait pas comme vousune amitié solide et tendre, etc.(Ibidem.)
- ↑ 25 avec cette envie. (Edition de 1754.)