Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 8.djvu/90

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même. Cela me paroît un peu trop ferme pour un chrétien, qui doit souhaiter plus que jamais de n’être pas seul en cette rencontre. A CORBINELLI.

Vous me parlez de la cour, Monsieur, comme si je ne la connoissois pas je sais les barbaries de ce pays-là et les caprices de la fortune, et c’est pour cette raison que je ne désespère pas d’y faire une affaire après vingt refus. M. de Marillac est un des hommes de France que j’aime, et que j’estime autantErreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>est l’homme du monde que je hais et que je méprise le plus.

A MADAME DE SÉVIGNE.

ENCORE une fois, Madame, je vous assure que je ne serai point abattu, s’il est possible que je ne trouve pas le Roi juste[1]



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  1. 9. Juste est effacé dans le manuscrit ; une main autre que celle de Bussy a remplacé ce mot par touché de mes malheurs, et c’est là le texte de l’édition de 1697.8.