Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/102

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86 INTRODUCTION. sement conservés, ont été appliqués par eux, avec aussi peu de scrupule, à toutes celles pour lesquelles ce moyen décisif de controle nous manque? Et s'il est permis de raisonner ainsi, s’il est permis de croire que les éditeurs de Rouen et de la Haye, et Perrin lui- même, -—— autant et peut-être plus qu’eux, —-— ont été partout également infidèles, 11’cst·il pas juste, d’un autre côté, de conclure de la fidélité du nouveau manuscrit, relativement aux six lettres et au billet, à l’égard des- quels il a été possible de confronter son texte avec celui des originaux, que la même exactitude, la même fidélité règne dans toutes ses parties, et qu'en général il re- produit intégraleinent les lettres qui s`y trouvent, et que pourcelles, -—- relativement en petit nombre, — dont la reproduction n’est pas complète, le texte qu’il offre est pur au moins dnltérations, aussi bien à l°égard de la forme que pour le fond? Si maintenant nous passons au second ordre de com- paraisons; si, laissant de côté les très-rares lettres dont les autographes se sont conservés, nous portons notre examen sur les autres parties de la correspondance qui Hgurent à la fois dans les anciennes éditions et dans le nouveau manuscrit, que voyonsmous? Ce second examen, qui porte sur un grand nombre de pièces, et qui par suite donne lieu à des rapproche- ments dont le nombre même est une garantie contre Terreur, u°est pas moins intéressant ni moins concluant que le premier qu'il sert à compléter. Il montre, en eH`et, que les mêmes diliérences qu°on constate entre le texte original, -— le texte des autographes, -——— et ce-