Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/109

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INTRODUCTION. g3 et soutenu par elles nous avons fait, est-il besoin de le dire, des recherches dans le sens des espérances qu°elles semblent autoriser. Nous sommes allé sur les lieux ou se sont retrouvés le nouveau manuscrit et le Grosbois; nous avons cherché, questionné, frappé à toutes les portes; nous avons compulsé les vieux catalogues; le tout, hélas! vainement : nous n°avons ni entendu une parole qui ait pu nous donner quelque espoir, ni dé- couvert, cn dehors de ceux que lc manuscrit lui-même nous avait fournis, aucun indice favorable. ‘ Et il faut bien le dire, d`ailleurs, s°il y a de bonnes raisons pour croire que le manuscrit, dans son état pri- mitif, était plus étendu, et que nous n’en avons qu°une partie, il y a aussi malheureusement une raison bien forte pour penser qu°il est aujourd°hui tel qu'ilatoujours A été, et qu°il n`a jamais été composé d`un plus grand nombre de volumes. Cette raison se tire de sa comparaison avec le Gros- bois. Ce dernier manuscrit, on le sait, est complet, c'est- à-dire tel qu'il a été fait dans le principe; il ne s`est jamais composé que d`un seul volume; il a été directe- ment copié sur le nôtre, et il ne contient rien ne se trouve dans ce dernier; il comprend des extraits de tous les volumes de celui—ci, même du dernier, même de la dernière lettre‘: ne serait-il pas bien étrange qu'il ne renfermât rien des volumes suivants, si ces volumes _avaient jamais existé? Car comme les deux 1. Voyez plus haut, p. 77.