100 INTRODUCTION. rects, mais quiils aient pris soin de faire revivre tous les passages des premières impressions retranchés par Perrin, et tous ceux que cet éditeur a supprimés dans sa seconde édition après les avoir insérés dans la pre- mière. Cependant il est malheureusement vrai que plusieurs de ces passages et fragments, par suite des altérations qu`ils°ont subies, -·- et qui, pour quelques-uns, ont été peut-être cause de leur rejet, ·- sont dans un état dé- plorable, et qu’en les insérant dans la grande édition destinée à constituer un texte nouveau qui avait, sem- blait-il, toute chance de devenir définitif, on a trés- notablement augmenté le nombre des endroits de la célèbre correspondance ou le lecteur dérouté s`arrête péniblement, sa11s parvenir à comprendre, malgré tous ses elïorts, le texte mis sous ses yeux. Ce défaut néanmoins, comme le premier, tout re- grettable qu`il est, ne peut servir de texte à aucun reproche; on ne peut au contraire que louer les édi- teurs des peines infinies qu`ils se so11t données pour recueillir jusqu`aux moindres débris d`une œuvre dont ils appréciaient tout le prix; ici, comme plus haut, les améliorations introduites compensent, et bien au delà, le mal qui _s’y trouve mêlé, mal qu’on ne pouvait éviter et qui peut seulement faire naître le juste désir de le voir un jour disparaître ou s`amoindrir. Mais ce ne sont pas seulement des inconvénients prévus et acceptés que présente le système dont nous poursuivons Tanalyse. Son application, nous l’avons dit, était pleine de périls "et exposait à bien des méprises.