Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/145

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INTRODUCTION. mg Mme de Sévigné et à ses éditeurs, a relevé, à son tour, · la faute de Perrin, et, comme M. Monmerqué; il a cru À à une véritable addition commise par l`ancien éditeur; W », mais il est remarquable toutefois que le savant acadé- micien n’a pas jugé le style indigne (lBll~IH1€ de Sévigné, car, avec une sincérité qui ne fait pas moins d`l1onneux· à son goût qu°à son caractère, il s`exprime ainsi: << On permettra à un faiseur de dictionnaire, qui fonde tout son travail sur les exemples et les textes, d'avouer qu'îl a frémi en voyant Z1 quel péril le chevalier de Perrin Favait ex- posé. Pézrir un cœur avec les mains! trouvant cette- expres— sion, je n’aurais pas manqué de l’inscrii·e au compte de Mme de Sévigné. Et pourtant le fait est qu’eIle ne l’a pas dite, et peut-être ne Faurait pas voulu dire, etc. *. » Eh bien! cette expression que M. Littré semlile re-· gretter, et qu’il n`aurait pas « manqué » de mettre dans son dictionnaire, Mme de Sévigné l'a dite et bien voulu dire, et dans la prochaine édition de son excel- lent ouvrage Fillustre académicien pourra l°inscrire sans scrupule au compte de notre auteur. Voici encore un exemple intéressant de transposi· tion, compliquée de graves altérations, commise par le chevalier de Perrin. ' Dans deux lettres qui se suivent, écrites l°une le 24, l°aut1·e le 26 juillet 1675 ’, Mme de Sévigné avait glissé deux passages très-courts, mais três—précis et très·ca- ractéristiques, sur les rapports du Roi et de Mme de par Pauteur sous le titre 2 Littérature et histoire, Paris, Didier, 1875, in-·8<> (p. 1 à 50). r. Page 2 du volume cité dans la note précédente. 2. Lettres 419 et 420 (III, 521 et 528). . llrlmz DE Siîv. Lrrr. 1 9