Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/25

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conscrverons, -— était en effet, malgré de graves défauts, dont nous parlerons bientot, une mine d`un grand prix. Et ce trésor, q·u°on a qualifié, et qu°on pouvait, à bon droit, quand on lui a donné ce titre, qualifier d`irzc0m- pctrable, avait été remis en bonnes mains : il était dé- sormais sauvé pour toujours de l’oubli.

M. Monmerqué en signala au public Fexistenee en t82y, et le tit déjà connaître à cette époque par quel- ques extraits importants “ .

Le manuscrit de Grosbois n°est cependant pas un manuscrit autographe; c`cst une simple copie, mais une copie antérieure, à 11lCD pas douter, aux éditions les plus anciennes, et reproduisant, en général, fidèlement, il y avait toutes raisons de le croire, pour les parties qu°il contenait, le texte original. ’

M. Monmerqué reconnut immédiatement, et apprécia comme elle méritait de Fêtre, la valeur du nouveau document confié à ses soins, et si, dans son enthousiasme et avant d`avoir u l’étudier dans toutes ses parties, il se livra _à quelques conjectures très-hasardées sur son origine et ses destinées antérieures, -— allant jusqu°à croire, sans aucun fondement, que ce

la famille à laquelle ils appartiennent aujourd'hui. La duchesse d’I·lai·court (Aglaé Terray), dont les soins pieux et intelligents n’ont pas peu contribué à la conservation de la précieuse bibliothèque de Grosbois est décédée elle-même à Paris le II août 186 dans sa quatre-vingtième année.

1. Ces extraits, au nombre de vingt, ont été publiés, avec quelques autres pièces inédites, sous le titre suivant : Lettre: inédites de Mme de Sévigné, Blaise, 1827, in-8, xtv-78 pages. Les fragments tirés du Grosbois occupent les pages 1 à 63.