Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/252

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236 INTRODUCTION. pour la première fois dans la célèbre correspondance, où leurs noms Hgurent souvent, n1ais ou on regrettait c, de ne rien trouver de·leur main : la comtesse de Sanzei, digne et aimable sœur d‘Emmanucl de Coulanges; la douce et tendre marquise de Vins, belle-sœur de M. de Pompone; M. de Courtin, Yambasszideur, et puis u enfin Houillé du Coudray, dont SaintÃSimon a si bien | Fait le portrait, et qui se peint si bien lui-même dans quelques lignes; —— tous les collaborateurs, en un mot, ' = de Mme de Sévigné, ordinaires et extraordinaires, figu- rent, à côté d’elle, dans cette galerie complémentaire, dont ils diversificnt agréablement l’aspect et le ton, par le mélange et le contraste de légers croquis, qui ne manquent ni d°esprit ni de grâce, — et dont queIques~· uns même sont excellents', - mais qui font tous res- sortir d’une manière éclatante le mérite supérieur et sans rival des ravissantes peintures qu`ils accompagnent. Toutes les pièces du recueil, ·— lettres complètes, fragments, apostilles ou simples billets, -— sont exac`—· tement rangées dans l’o1·dre chronologique, que nous avons mis le plus grand soin à établir, et ne forment toutes ensemble qu’une seule série. Nous n°avons nul- lement songé, en efiet, a faire un dessus de panier: il n`en était pas besoin; si nous avions eu cette idée, ce 11'est pas l’O1‘dI'G chronologique, on le sait, qu’il eût fallu suivre. 1. Voyez, notamment, la lettre d’Emmanue1 de Coulanges du 8 avril 1676 (lettre 49 du recueil, tome I, pages 402 et suivantes), une des pages les plus follement spirituelles, et certainement une des plus originales, qu’ait écrites Paimable clxansozmier.