Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/290

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zpâ LETTRES IKÉDITES 16,,2 que cela ne vous corrige pas d’écrire iard. Mon Dieu! i I voilà des traits de Mme de Coulanges! Je lui dis tous les jours qu'elle me gâte. _ I , • I j C Q le vous en\'e1’1*a1 du papier; assurement il tn en re- viendra une partie; _ce_seroit une belle épargne de le retenir dès ici, puisqu`aussi bien vous Ème le renverrez: voilà une belle pensée! Mais, ma bonne, quand il aura passé par vos mains, il sera cl'un prix inestimal:•le_;_ jugez- eu par Pamitié que _vous avez pour mes. lettres, et mettez encore quelque chose par—dessus: voilà de la poudre pour les parfumer! Je 11`ai point senti la mauvaise sen- teur cles vôtres; je ne sens q_ue_le plaisir à les lire, et b le désespoir à les perdre. La Eienness a quitté la principauté"; e'estle marquis d’EHiat‘° qui la possède : elle, a sa petite maison; la Moutsoreau" et M. de Foixlz y font Ia partie carrée. La Salins" meurt de jalousie; songcz qulelle vouclroit être L-ISI Mlle de Fiennes, fille d’honneur de la Reine, qui fut enlevée parle chevalier de Lorraine, dont elle eut un fils, quifut eleve par la comtesse d’Armagnac, bel1e~sœur du chevalier. ( _ _g. Mme cle Sévigné fait ici allusion sans doute.a la rupture de Mlle de Fiennes avec le chevalier de Lorraine (prince de Lorraine); voyez., sur cette rupture, la lettre du IN avril 1672, 5¤ alinéa (III, 3 et 4). _ ' _ . _ 10. Antoine Coilllcr Ruzé, marquis d’ElHat, neveu (lc Cinq- Mars., premier écuyer cle Monsieur et ami ou chevalier de Lorraine. II- Il_·s’agit sans doute de la comtesse de Montsorcau (Marie- Geneviève de Chambes), dont il est parlé, comme se trouvant dans une compagnie fort galante awiec _M.llc tle-Fiennes, dans la lettre (le Charles de Sévigné du 6 marsxôyx (II., g5 et 96, notes 8 et g). Le nom est écrit Montereau dans le manuscrit. Voyez sur Mme de Montsoreau, sur Mlle de Fiennes, dont il est question plus haut t (note 8), ct: sur Mme de Salins, dont il est parlé plus bas (note 13), `\Valckcuaer, Mémoires, tome IV, pages 105 et suivantes. 12. Sans doute Henri-François de Foix et de Candale, duc (le Foix, dont il est parlé dans la lettre du 18 mai 1671 (II, 221:, note 4}.- _ I3. Mme Garnier de Salins, qui figure déjà, à côté de Mlle dc