Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/339

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‘ ‘ ‘ DE MADAME .DE ssvxcmé. 323 · et par demi-année! Je voudrois bien que vous me man- ·î·,;Z··· dassiez quelque chose,- par la lettre que je recevrai di- ’ manche, qui me fit conclure ce marché. "J‘aî‘° fort entretenu la Garde ce soir. Vous ne sauriez trop estimer ses conseils et Pintérêt qu’il prend à toutes vos aiiaires. Il en parloit à Gordes".; jl les sait, et. les range, et les dit en perfection : il donne un tour admi- rable à tout ce qu'il faut dire à Sa Majesté. Il faudra bien le consulter comme un homme qui connoit ce pays-ci". Il étoit persuadé que vousy aurez contente- ment. Il compte fort sur Vous; Sur certaines choses qui VOUS 0OI'lVl€IlI1Gl.1l.Z 2 il 8. UDC pI'Of0Il(l€ _€Sl]lIIlC PO\1I' VOUS. ` · ' 1 ' • • ï • 1

  • Le bien Bon est tout a vous; c'est lut qlll a demche

ce soir la petite maison : c'est notre fait" ’“. à la mode, avec remise et écurie pour six chevaux, et des chambres trè.s·-raisonnables, pouvant au besoin servir à loger un coadjuteur, pour cinq cents francs, ou même pour six cents, paraîtra en effet ' chose bien .admira.ble aux Parisiens d’au_iourd’h¤i! 'to. Le passage qui suit., concernant M. de la Garde, avait déjà été donné par Perrin, — non sans quelques suppressions de détail, -- dans son édition de x754·(tome IH, p. g), mais ne se trouvait point dans Pédition de la Haye; les derniers éditeurs, s’écnrtant deeleur systèmeordinaire (voyez plus haut l’Introductîon,.page 96), Pont de nouveau, peuuëtre simplement par mégarde, fait disparaître du texte 1 c’cst ce qui nous a déterminé â le reproduire, restitué et complété par notre mmuscrît. Perrin avait donné le passage ainsi : « J’ai fort enitretextu la Garde; vous ne sçauriez trop. estimer ses conseils; il parloit I"autre jour à Gordes de vos affaires, il les sgait, et les range, et les dit en perfection; il donne un tour admirable 5 tout ce qu’il faut dire à Sa Majesté; vous ne pouvez consulter per- sonne qui connoisse mieux ce payseci que lui. » ·-· Sur Pexpression ' ce pays-ci, qu’0n·rencontre plusieurs fois nilleursdans la correspon- dance, voyez plus l1aut_ la note 6 de la lettre 17. 11. Le même sans doute dont il est question dans la lettre du rg février xôya (lettre 250, note 6, ll, Sog). Dans l’une et Pautre lettre il s’agit, vraisemblablement, de François de Simiane, marquis de Gordes, frère de Louis-Marie-iàrmand de Simiane de Gordes, évêque de Langres. 12. Ce petit passage, retranché par Perrin, avait été singulière-