332 LETTRES INÉDITES . ,6,7 Q cette grande chambre : on vous y cherche trop ‘. Mon fils se porte bien, et le Chcvalier° aussi; nos frères? ` sont à Saint-Germain. Le Coadjutcur vous mande toutes ses prospérités; comme il n’es1: point à Paris, je me suis chargée, avec l'Abbé’, de finir vos deux allaires de Bellièvre et de Ventadour° : nous en verrous le bout, et cela seul m'arrêteroit à Paris. ll y a eu tant de jours de vacances ‘° pour le Palais, que nous n’avons point exicore avancé; mais Ce Sem pour la Semaine qui Vient: (Biest notre Unique soin. _ Vous me faites tort de croire que j`aime mieux la pe- tite" que le pic·h0n·“’; il doit être fort plaisant et fort joli; parlcz—moi souvent de lui,_ et puisque vous aimez à nfentendre nommer, faites que la petite ne mloublie pas. Je voudrois lui apprendre à danser : c°est une pitié 5. La comtesse de Grignan, après un séjour de plus d’une an- née à Paris, était repartie pour la Provence le 24 du mois précé- dent; voyez plus haut la note 2 de la lettre 28. 6. Le chevalier de Grignan. 7. C’est-à-dire les Erêres du chevalier de Grignan, le coadjuteur d’Arles et Pabbé de Grignan, dont il est question immédiatement après. _ 8. L’abbé de Grignan, le bel Abbé; voyez la note précédente et la note 8 de la lettre 29 ci—clessus. g. La première de ces affaires ne finit pas aussi vite qu’on Pavaît espéré; on trouvera, a son sujet, des détails curieux dans la lettre 32 ci—aprês. Quant à la seconde, Mme de Sévigné eut le plaisir d’en annoncer le gain à sa [ille dans la lettre du ro juillet suivant (let- tre $5, 2** alinéa, III, 509): c Au reste, ma fille, nous avons gagné notre petit procès de Ventatlour. » C’est de ce puit proces É qu’il était sans doute déjà question dans la lettre du S1 mai c1- dessus; voyez la note 5 de la lettre précédente, et plus loin la lettre 38, note 2. Io. Les vacances de la Pentecôte, en grand honneur dès cette époque au Palais. La Pentecôte tombaitcette année le 2 juin. II» Marie-Blzuxclie. rs. Le jeune marquis de Grignan. Sur Pexpression piclum, voyez la note 2 de la lettre 330 (III, 232).
