` 354 LETTRES IÉÉDITES '£"6 __""5 Nous faisons chercher du (lamas de revenge “, pour I . • « I Eure les rideaux de votre ht : on en trouve assez s0ü~ vent. Les l1al>ilcs° ont changé vos pentes": nous avons pris celles de satin rouge, brodé de couleurs. Ce lit sera fort beau pour Grignan, et fort noble. Il vous coûtera peu ; laissez-moi un peu mener tout cela. Llglbbés entre dans ce conse1l ; c'est la d Escars qu: aura ce soin en mon absence?. Il vous restera de quoi faire un lit cl`l1iver admirable, avec ces pentes, que je clisois de ' I‘ ' . ÈOIIC ml OI`, îlfgôlli. et I'0\1g€, Cl'. (165 I‘l(l.€‘âUX (ll]. plus l)E5il'(l velours du monde, et chamarrés, à la place ou ils Font été, <l’un galon or fauve, mêlé dans du rouge et du · ü Lo straî clac mi (`cti; A Ma celando P ardore, Soffro sol’ a mici danni ’ l` _ Per un ciel di bcllczzc un mar d’ affanni. . Le second air commence ainsi : ’ Scoecn pur mtl:" i tuoi strali L _ Nel cor mio, _ Cicco Dio, i Che le punture tue non son mortuli. _ Ce second air est de Lulli (Bourdclot, Histoire dc la musique, E ` tome IH, page 184), et ne méritait pas, paraît—il, les dédains, même simplement relatifs, de Mme de Sévigné.} Ces deux airs, ·-— as- sure M. Gevzzert, le savant clirectcur du Conservatoire de Bruxelles, En qui nous devons ces renseignements, —- étaient Lrès—populaires à la fin du dix-septième siècle, et méritaient de Pôtre. » 5. Du damas jrieux, du damas cl’0ccasi0n. 6. C.’est-à-dire les personnes dont Mme cle Sçîvignê prenait con- seil en pareilles matières : Mme d’Escars, Mme (lc Coulauges, Mme de Bagnols, et sans doute aussi lebon abbé de Coulanges; Voyez la suite de la lettre. 7. Les pentes étaient des bandes, ûxées au ciel du lit, qui recou- vraicnt la, partie supérieure des ridcauxpvoyez la note 18 de la lettre 433 (IV, 79). » ‘ 8. L’al>bé de Coulangcs; voyez la note 6 ci-dessus. ” g. Pendant le voyage projeté de Mme de Sévigné en Bretagne. — Sur Mme d’Escars, voyeg. la note 6 de la lcttrc 139 (II, 81}.
