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356 LÈTTRES INÉDITES "I 6""_ 5 mais c’est une chimère : fespère cependant que, mi- ' lÈRO\1lC11SGI'J1CD.lÃ, DORS BD. Vl8I1(illÈ()HS à `.l)Olll`,· J’ai recu une lettre du cardinal de Bouillon", qui vous adore et m'a priée de vous le déclarer. Je vous embrasse l·I‘èS—È€]](l1'€DlCD`È, 1113 È1‘èS·üllI13.l)l€ l.)0I1Il€· Votre portrait, [qui estqpresque] fait, est toujours ai- mable, et fait battre le eœur“. peut-être ainsi qxfavait écrit, ou voulu écrire, Mme de Sévigné. Il ne faut pas oublier, du reste, que la plupart des lettres de Mme de Sévigné forment, non pas une causerie, mais une suite de causeries; elle quittait et reprenait la plume plusieurs fois, ainsi qu’ellc le dit elle·~mê1nc : cc Je n’écris point mes lettres tout d’une haleine; je les reprends, et bien loin dc me doxmer de la peine, c’est mon unique plaisir » (lettre 617, du 23 1677, SB alinéa, 'V, 186). 12. Emmanuel-Théodose de la Tour, cardinal de Bouillon, ne- veu de Turenne; voyez la note g de la lettre 140 (Il, 86).

3. Il sagit, sans aucun doute, du portr0.it_cle Mme de Grignan

auquel travaillait alors Mignard, dont Mme de Sévigné dit, dans une lettre écrite un mois plus tard (lettre 432, du tg août, avant- clernier alinéa, IV, 7G) 1 << Votre portrait a servi à la conversation; il devient alwf-d’œu¢·re à vue d‘a:ü; je crois que c’est parce que Mi- gnartl n’en veut plus faire. » Le manuscrit porte : « Votre portrait fait est toujours aimable, etc. 1); il y a évidemment quelques mots omis, soit par le copiste, soit peut-être par Mme de Sévigné elle-· même. Le passage de la lettre du tg août, que·nous venons de rap- porter, fera admettrqcroyons-nous, sans trop de ditîiculté, la cor- rection que nous avons introduite dans le texte : on peut cependant aisément en imaginer •:l’autres; Mme de Sévigné avait peut-être mis simplement ; « Votre portrait qu’on fait, etc. n ·