Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/385

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

` DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 369 ses soins" : je revius samedi matin de Livry"'; j’allai `1 mg ,_D`` ` l`après—tlînée chez elle; je la trouvai outrée contre M. de Mirepoix, qui, en vérité, n'a plus d`autre raison

 _ POU}? 116 PRS (lOD.llC}.` cette Pülllûcütlûll, qllë PBPCC qi]. Il `

est le plus malhonnête homme de France : un cœur bas, III), €SPI‘lll fantasque ct CZIPI‘l·Cl(¥UX, 56 EI} SC blesse de "tout, qui craint de faire plaisir, qui fait ses délices de mettre au désespoir ceux qui sont assez mal- heureux our avoir uel ue chose à démêler avec lui. P q (l Ou l`a assuré qu`il y avoit dans lc bien de M. de Bel- lièvre de quoi payer cette dette, et que si quelqifun P€l'Cl C8 S(·)[‘â. (`IGPUIS SIX 3.IlS 8; ll 11 C11ll€D.(l l'l11ll€ IIHISOI]. Il parle de lettres de rcscisiorz; c’est une infamie qu’on ' 7. Ce membre de phrase et les premiers mots de celui qui suit se trouvent dans Perrin, mais il s’en est servi pour faire dire à Mme de Sévigné tout autre chose que ce qu’elle avait dit. D`sprès Perrin, qui st fait de ce membre cle phrase le début cle la lettre, et dont le texte, faute cl’autre, a <lû»êLre reproduit par les derniers éditeurs (IV, 86), Mme de Sévigné aurait en effet écrit : cc Je re- vins samedi matin cle Livry; j’nllai l’après~dîuée chez Mme de La- vanlirz, etc, Jn Ce n’est pas, ~— on le voit par notre texte, dont on ne peut suspcctcr la fidélité, -—— chez Mme de Lnvarclin, mais chez Mme de Puisietut, que Mme de Sévigné était allée, et nulle part dans la lettre, qui est bien complète dans notre manuscrit, elle ne dit avoir fait ce jour—là la visite que lui fait faire l'é«·liteur. Les mots dont se servait Mme de Sévigné au sujet de' Mme de Puisieux Z ont paru commodes à Perrin pour Former une transition à ce qui était dit beaucoup plus loin dans la lettre au sujet de Mme cle Lu-— vardin, et il les a employés, sans aucun scrupule pour Pexactitude, supprimant d’ail1eurs tout ce qui concernait la première dame, et en partie ce qui regardait la seconde : ces procédés de Péditeur, qui sont assez fréquents, et qu’il est bon de connaitre, ne permet- tcnt évidemment cl'avoir dans les énonciations que contient son texte qu’unc confiance pleine de réserve. S. C`est—à-élire, si des créanciers perdent, ce seront seulement · ceux dont les créances" ne remontent pas au delà de six ans, les créanciers antérieurs leur étant préférés, en vertu de leurs hypo- ‘ thèques. MME DE Siiv. Lurr. mé!). 24 _