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AUGUSTINE DE VILLEBLANCHE
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les hommes, je les aime, je les cherche, et ne rencontre qu’une p… — Oh, p… non, dit aigrement Augustine… je ne le fus de ma vie, ce n’est pas quand on abhorre les hommes qu’on peut être traitée de cette manière… — Comment, vous êtes femme, et vous détestez les hommes ? — Oui, et cela par la même raison que vous êtes homme et que vous abhorrez les femmes. — La rencontre est unique, voilà tout ce qu’on peut dire. — Elle est fort triste pour moi, dit Augustine avec tous les symptômes de l’humeur la plus marquée. — En vérité, mademoiselle, elle est encore plus fastidieuse pour moi, dit aigrement Franville, me voilà souillé pour trois semaines, savez-vous que dans notre ordre nous faisons vœu de ne jamais toucher de femme ? — Il me semble qu’on peut sans se déshonorer en toucher une comme moi. — Ma foi, ma belle, continue Franville, je ne vois pas qu’il y ait de grands motifs à l’exception et je n’entends pas qu’un vice doive vous acquérir un mérite de plus. — Un vice… mais est-ce à vous à me reprocher les miens… quand on en possède d’aussi infâmes ? — Tenez, dit Franville, ne nous querellons pas, nous sommes à deux de jeu, le plus court est de nous séparer et de ne jamais nous voir. Et en disant cela Franville se préparait