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L’ÉPOUX COMPLAISANT
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la jeune enfant bien éduquée, se ressouvenant
de sa leçon : Pour qui me prenez-vous, monsieur,
lui dit-elle, vous êtes-vous imaginé que je
consentirais à de telles choses ? Partout ailleurs
autant qu’il vous plaira, mais pour là, non certainement.
— Mais, madame… — Non, monsieur, vous
avez beau faire, vous ne m’y déciderez jamais. —
Eh bien, madame, il faut vous contenter, dit le
prince en s’emparant de ses autels chéris, je
serais bien fâché qu’il fût dit que j’aie jamais
voulu vous déplaire.
Et qu’on vienne nous dire à présent que ce n’est pas la peine d’instruire les filles de ce qu’elles doivent un jour à leur époux.
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