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que, faite à cette cérémonie dont je faisais souvent mes délices, je pus sans inconvénient endurer toute l’opération. Il n’en fut pas de même de celles qui me succédèrent. Elise placée après moi sous ces cruels liens, s’y coupa le ventre, et jeta les hauts cris. Raimonde y souffrit également beaucoup. Olimpe brava tout, elle aimait le fouet ; cette vexation ne fit que l’irriter. Toutes les quatre replacées pour Albani, ressubirent encore la même opération, et nos scélérats bandèrent à la fin. Ne s’étant pas assez bien trouvés des femmes, pour les resoumettre à leur jouissance, ils enfilèrent des petits garçons ; on les fouettaient pendant qu’ils sodomisaient, et leur attitude était telle qu’ils pouvaient baiser alors des clitoris, des trous de culs, et des vits artistement offerts à leur libertinage. Pour le coup, la nature irritée les servit ; tous deux déchargent presqu’en même tems : ce sont mes fesses qu’Albani baise pendant sa crise, et elle est si violente, le coquin s’abandonne avec tant de furie, qu’il m’y laisse l’empreinte des deux seuls chicots que cinq ou six véroles et autant de cristalines ont laissés dans sa bouche impure. Le derrière de