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mains se portait vers la région de sa débile humanité. Je brûlais de voir le vit du Pape ; je me retourne, mais je n’apperçois rien. Si, dis-je, vous vouliez vous déranger un instant, nous prendrions une attitude plus commode, je pourrais faciliter vos projet, sans détourner en rien votre hommage. Puis, l’aidant à se coucher lui-même sur l’ottomane, j’approchai mes fesses de son visage, et lui branlai le vit en me courbant, pendant que la main, qui ne s’employait pas à cette besogne, s’égarant sur ses fesses, travaillait à lui chatouiller l’anus. Ces diverses occupations me mirent à même d’analyser le Saint-Père, et je vais le peindre de mon mieux.

Braschi a de l’embonpoint, ses fesses sont grasses, fermes et potelées, mais tellement dures et calleuses par l’habitude où il est de recevoir le fouet, que les pointes d’une aiguille n’y pénétreraient pas plus que sur une peau de chien de mer ; le trou de son cul est prodigieusement large, et comment cela ne serait-il pas, avec l’habitude où il est de se faire foutre vingt-cinq ou trente coups par jour ; son vit, une fois en l’air, n’est pas sans beauté, il est sec, nerveux, bien