Page:Sadi Carnot - Reflexions sur la puissance motrice du feu, 1824.djvu/52

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recherches qui nous mèneront d’ailleurs à de nouveaux résultats sur la puissance motrice de la chaleur, et nous donneront les moyens de vérifier dans quelques cas particuliers la proposition fondamentale ci-dessus énoncée[1].

L’on remarquera facilement que notre démonstration eût été simplifiée en supposant les températures des corps A et B fort peu différentes entre elles. Alors les mouvemens du piston se trouvant fort peu étendus pendant les périodes 3 et 5, ces périodes eussent pu être supprimées sans influence sensible sur la production de la puissance motrice. Un fort petit changement de volume doit suffire en effet pour produire un fort petit changement de température, et ce petit changement de volume est négligeable à côté de celui des périodes 4 et 6, dont l’étendue est illimitée.

Si l’on supprime les périodes 3 et 5 dans la série d’opérations ci-dessus décrite, elle se réduit aux suivantes :

1o Contact du gaz renfermé en abcd (fig. 2)

  1. Nous supposerons, dans ce qui va suivre, le lecteur au courant des derniers progrès de la physique moderne, en ce qui concerne les substances gazeuses et la chaleur.