Page:Saint-Saëns - Harmonie et Mélodie, 1885.djvu/31

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INTRODUCTION. xvil

œuvres si complexes, si inégales, embras- sant, depuis Rienzi jusqu’à Parsifal, tant de styles différents. Les wagnériens ont pour cela un moyen bien simple : ils admirent tout. L’un vous dit sans rire que, lorsqu’on assiste à la représentation d’une œuvre du maître, il faut mettre de côté tout sens cri- tique ; l’autre que tel passage destiné à être chanté est beau, abstraction faite de l’effet vocal. Tandis que, sans connaître à fond les théories des autres musiciens, on les accuse à chaque instant de manquer de conviction, Wagner peut écrire les choses les plus disparates, sa conviction ne sera jamais mise en doute.

Il peut ressasser à satiété des formules comme dans Tannhaùser et Lohengrin, ou s’en affranchir comme dans les ouvrages suivants :