Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/289

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recevoir à la Bastille le chimiste Humbert, 162 ; avertit Mme de Maintenon sur le danger où se trouve la santé du roi ; comment son avis est reçu, XII, 312 ; fait l’ouverture du corps du roi, 384.

MARÉCHAL DE SALON ( le) ; ses visions ; son voyage à Versailles ; ses entretiens avec M. de Pomponne, puis avec le roi ; comment il est traité ; parole du roi à son sujet ; son retour à Salon ; son secret reste ignoré du public, II, 187 et suiv.

MARÉCHAUX DE FRANCE ; leurs prétentions ; leurs tentatives de juridiction sur les ducs détruites par l’autorité du roi ; historique à ce sujet ; anecdote extraite des Mémoires de Mademoiselle, X, 403 et suiv.

MARESCOTI (le cardinal Galeas) ; sa famille ; ses divers emplois ; sa réputation de piété et et de savoir ; à l’âge de 80 ans, il cesse tout commerce ordinaire et se renferme chez lui, XII, 29 ; il partage tout son temps entre la prière et les lectures spirituelles ; ses aumônes, 30 ; les papes l’honorent de leur visite ; il meurt à 99 ans, fort regretté des pauvres ; le pape assiste à ses obsèques, 31.

MARIE-ANNE D’AUTRICHE, seconde femme de Philippe IV, roi d’Espagne, meurt d’un cancer, en 1696, I, 324 ; elle remplit de troubles la minorité de son fils ; rend malheureuse la fille de Monsieur, épouse de ce prince ; sa haine contre la France ; elle passe ses dernières années dans un palais particulier et vit peu considérée, 324.

MARIE-BÉATRIX, femme du roi Jacques II, meurt à Saint-Germain ; comment elle supporta ses malheurs ; sa piété ; son caractère ; elle est enterrée aux filles de Sainte-Marie de Chaillot, XV, 332.

MARIE-LOUISE DE SAVOIE, seconde fille de M. le duc, est mariée à Turin avec le roi d’Espagne ; s’embarque à Nice, III, 220 ; achève son voyage par terre à travers la Provence et le Languedoc ; ses grâces ; sa présence d’esprit ; ses larmes en se séparant de sa maison piémontaise ; est mariée à Figuères par l’évêque diocésain ; souper scandaleux, 221 ; refuse de coucher avec le roi qu’elle ne revoit que le lendemain habillée, 222 ; le second soir elle est fort affligée de ce que le roi ne paraît point ; enfin la troisième nuit réunit les époux, 223 ; obtient des états d’Aragon tout ce qu’elle veut ; retourne à Madrid où elle est à la tête de la junte ; son affabilité et ses grâces, 411 ; obtient des gardes pour sa sûreté, 436, 437 ; elle se livre tout entière à la princesse des Ursins ; son éducation ; son esprit sage et ferme ; ses grâces naturelles, IV, 167 ; soutient Mme des Ursins contre l’abbé d’Estrées ; à quelle occasion, 263 ; son désespoir d’être séparée de la princesse des Ursins, 268 ; elle la conduit jusqu’à deux lieues de Madrid, 269 ; ne cesse par ses lettres d’intercéder pour qu’elle soit écoutée à Versailles ; demande le rappel du duc de Berwick, 332 ; accorde toute sa confiance à Maulevrier ; lui fait obtenir les entrées chez le roi ; comment elle prépare avec lui le retour de la princesse des Ursins, sans qu’il soit question de cette dame, 405 ; sort de Madrid avec ses enfants pour aller à Burgos, V, 189 ; confie toutes les pierreries du roi et les siennes à Vaset, pour les porter en France, 189 ; rentre à Madrid après le roi, 190 ; en sort une seconde fois avec lui ; harangue le peuple, VIII, 426 ; elle se gagne tous les cœurs par sa conduite et ses discours, 428 ; elle se retire à Vittoria avec le prince et les conseils ; envoie toutes ses pierreries à Paris pour qu’on les mette en gage, 430 ; sa joie à la nouvelle de la victoire de Villaviciosa, 440 ; attaquée des écrouelles, elle ne s’applique pas moins au rétablissement des affaires, IX, 309 ; elle écrit avec amertume à sa sœur, la Dauphine, contre le duc de Noailles qui a essayé de donner une maîtresse au roi son mari, X, 30 ; elle accouche d’un prince qu’on nomme don Philippe, 205 ; d’un quatrième qui est nommé Ferdinand, X, 76 ; se trouvant à l’extrémité, elle prie le roi de France, par un courrier, de lui envoyer le médecin Helvétius, XI, 44 ; change son confesseur jésuite et prend un dominicain ; meurt avec beaucoup de courage et de piété ; est universellement regrettée en Espagne, 45.

MARILLAC, doyen du conseil, meurt le dernier de la famille des Marillac, XVII, 279.

MARILLAC, conseiller d’État, colonel et brigadier d’infanterie, est marié avec la sœur de second lit du duc de Beauvilliers, fille du duc de Saint-Aignan, IV, 76 ; abjure lors de la révocation de l’édit de Nantes ; exerce avec Vérac des cruautés contre les huguenots ; voit mourir ses deux fils sans enfants ; et sa fille et sa petite-fille, IV, 297.

MARIN, brigadier de cavalerie et lieu-