Page:Saint-Victor - Tableau historique et pittoresque de Paris, 1827, T4 P1.djvu/406

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mentales qui dépendent du palais, et sont renfermées dans l’enceinte du jardin.

Le bois symétriquement percé de larges allées, et dont la lisière forme, de tous les côtés, des terrasses en amphithéâtre d’où la vue embrasse tout le jardin, a, pour ces allées, des issues sur toutes les rues qui l’environnent[1], de manière que les promeneurs peuvent y aborder de tous les côtés. Le milieu du parterre, dont les compartiments sont dessinés avec goût et simplicité, est occupé par un grand bassin octogone avec jet d’eau ; des pentes douces en fer à cheval lient cette partie du jardin, à son extrémité méridionale, avec les terrasses sur lesquelles s’élève le bois dont elle est entourée ; les murs de ces terrasses sont revêtus de massifs disposés en talus et revêtus d’un gazon sur lequel on a planté des rosiers qui forment autour du jardin comme une immense ceinture de fleurs. On communique encore du parterre aux terrasses par plusieurs escaliers.

Enfin les deux entrées, du côté de la rue de Vaugirard où se trouve la façade du château, offrent un couvert d’arbres par lequel on arrive à la grande terrasse placée vis-à-vis de la façade opposée. De l’un et de l’autre côté, cette terrasse est accompagnée de deux grands espaces entourés de grillages et remplis de rosiers greffés sur des églantiers, et des espèces les plus rares et les plus variées. Ainsi, de quelque côté qu’on entre dans ce jardin, on y trouve de l’ombrage et les aspects les plus séduisants.

  1. Les rues de Vaugirard, d’Enfer, de Fleurus et de l’Ouest.