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LETTRES

de reste. J’ai paru à l’Académie jeudi ; je suffis juste à ces légers excès, et il ne m’a pas été possible de faire plus. Je vais aujourd’hui essayer de paraître une heure à une réunion d’amis du vendredi[1] ; mais il est possible aussi qu’au dernier moment je me dédise. Que cela est triste d’être ainsi enchaîné ! Il en résulte une teinte de désenchantement universel qui s’étend sur tout. Vous voyez à quel point je suis prêt à être à l’unisson avec vous. Mais ce n’est qu’un instant pour vous, Princesse, et votre vaillante nature revient vite avec son ressort et rebondit.

Je mets à vos pieds l’hommage de mon tendre et respectueux attachement.



CXCIV

Ce 2 mars, samedi.
Princesse,

Je comprends tout ce que vous me faites l’honneur de me dire : je n’ai pas le mot de

  1. Le dîner fondé par M. Bixio, qui avait lieu chez Brébant, tous les premiers vendredis du mois.