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Lundi 4 novembre 1861.


ESSAIS
DE
POLITIQUE ET DE LITTÉRATURE
PAR M. PREVOST-PARADOL[1].


Je me sens en humeur de faire bien des reproches à M. Prevost-Paradol, et je commencerai par celui qui se présente le premier. Je le lis depuis des années déjà, je remarque de lui, surtout dans le Journal des Débats, des articles de littérature, de philosophie, d’histoire, de politique toujours, mais enfin des articles très-variés et sur toutes sortes de sujets, et je ne les trouve réunis nulle part. Je n’ai sous les yeux, pour tout recueil, que le présent volume fort rempli, mais incomplet et insuffisant. Ceux qui prisent par ses meilleurs côtés ce jeune et brillant esprit, n’en ont pas assez et ne sont pas contents. Pourquoi ce retardîlUn littérateur, à la place de M. Prevost-Paradol, aurait déjà fait deux recueils de plus.

  1. Un vol. in-8o, Michel Lévy, rue Vivienne, 2 bis.