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UN DERNIER RÊVE.

Elle comprit aussitôt et recula, et se réfugia à deux pas en arrière, toute rougissante, auprès de son père.


Piano, je ne l’entendrai jamais sans me rappeler sa parole, et jamais, jamais je n’essaierai de tirer de toi aucun son.


Toutes ces poésies qu’on vient de voir étant ainsi assemblées et la gerbe liée, ne suis-je pas autorisé à dire : « Aujourd’hui on me croit seulement un critique ; mais je n’ai pas quitté la poésie sans y avoir laissé tout mon aiguillon. »



fin