sait désormais leur nœud innocent, leur principal devoir à tous deux ; ils se consacraient à lui ménager un avenir. Tout ce qu’on racontait de cet enfant était merveille, tellement qu’il n’y avait pas moyen de se repentir de sa naissance. Lors de la visite qu’Aïssé lui fit à son retour de Bourgogne, dans l’automne de 1729, on trouve de délicieux témoignages d’une tendresse à demi étouffée, le cri des entrailles de celle qui n’ose paraître mère. Enfin les tristes années arrivent, les heures du mal croissant et de la séparation suprême. Le chevalier ne se dément pas un moment ; ce sont des inquiétudes si vraies, des agitations si touchantes, que cela fait venir les larmes aux yeux à tous ceux qui en sont témoins. Moins il espère désormais, et plus il donne ; à celle qui voudrait le modérer et qui trouve encore un sourire pour lui dire que c’est trop, il semble répondre comme dans Adélaïde du Guesclin :
- ↑ Nous voulons pourtant rappeler ici en note (ne trouvant pas