Rue Richelieu, 78
5, rue du Pont-de-Lodi.
NOTICE
Simon vint, je crois, en 1836, vers le même temps que Mauprat. Le roman n’est pas, je crois, des mieux conduits ; mais il m’a semblé que maître Parquet et sa fille Bonne étaient des personnages assez vrais. J’avais connu leurs types, en plusieurs exemplaires, dans la réalité.
Patricienne, excusez les antipathies du conteur rustique.
Madame, ne dites à personne que vous êtes sa sœur.
Cœur trois fois noble, descendez jusqu’à lui et rendez-le fier.
Comtesse, soyez pardonnée.
Étoile cachée, reconnaissez-vous à ces litanies.
I.
À quelque distance du chef-lieu de préfecture, dans un beau vallon de la Marche, on remarque, au-dessus d’un village nommé Fougères, un vieux château plus recommandable par l’ancienneté et la solidité de sa construction que par sa forme ou son étendue. Il paraît avoir été fortifié. Sa position sur la pointe d’une colline assez escarpée à l’ouest, et les ruines d’un petit fort posé vis-à-vis sur une autre colline, semblent l’attester. En 1820, on voyait encore plusieurs bastions et de larges pans de murailles former une dentelure imposante autour du château ; mais ces débris encombrant les cours de la ferme, les propriétaires en vendaient chaque année les matériaux, et même les donnaient à ceux des habitants qui voulaient bien prendre la peine de les emporter. Ces propriétaires étaient de riches fermiers qui habitaient une maison blanche à un étage et couverte en tuiles, à deux portées de fusil du château. Quelques portions de bâtiment, qui avaient été les communs et les écuries du châtelain, servaient désormais d’étables pour les troupeaux et de loge-