Page:Sand - Histoire de ma vie tomes 1a4 1855 Gerhard.djvu/587

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menti, s’écriait-elle : ma fille est excellente, je ne connais rien de meilleur qu’elle, et vous aurez beau faire, je l’aimerai plus que vous. »

Elle était rusée comme un renard, et tout à coup naïve comme un enfant. Elle mentait sans le savoir de la meilleure foi du monde. Son imagination et l’ardeur de son sang l’emportant toujours, elle vous accusait des plus incroyables méfaits. Et puis tout à coup, elle s’arrêtait et disait :

« Mais ce n’est pas vrai ce que je dis là. Non, il n’y a pas un mot de vrai. Je l’ai rêvé ! »