Page:Sand - Pauline, Calmann Lévy, 1881.djvu/133

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que les vieux amis. Des gens de lettres, des camarades de théâtre, des hommes d’État, en rapport par les subventions avec les grandes académies dramatiques, les uns remarquables par le talent, d’autres par la figure et l’élégance, d’autres encore par le crédit et la fortune, passèrent peu à peu d’abord, et puis en foule, devant le rideau sans couleur et sans images où Pauline brûlait de voir le monde de ses rêves se dessiner enfin à ses yeux. Laurence, habituée à ce cortége de la célébrité, ne sentit pas son cœur s’émouvoir. Seulement, sa vie changea forcément de cours, ses heures furent plus remplies, son cerveau plus absorbé par l’étude, ses fibres d’artiste plus excitées par