Page:Sand - Pauline, Calmann Lévy, 1881.djvu/65

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tiller la cire à cacheter, c’était une bien excellente personne, spirituelle, gaie, confiante… et bien étourdie ! car enfin, ma pauvre enfant, c’est elle qui répondra devant Dieu du malheur que tu as eu de monter sur les planches. Elle pouvait s’y opposer, et elle ne l’a pas fait ! Je lui ai écrit trois lettres à cette occasion, et Dieu sait si elle les a lues ! Ah ! si elle m’eût écoutée, tu n’en serais pas là !…

— Nous serions dans la plus profonde misère, répondit Laurence avec une douce vivacité, et nous souffririons de ne pouvoir rien faire l’une pour l’autre, tandis qu’aujourd’hui j’ai la joie de voir ma bonne mère rajeunir au sein d’une honnête aisance ; et