Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/170

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

« — Mais, maman, dit Rose embarrassée, je crois… je sais que vous m’aimez… est-ce que je me plains ?

« — Eh bien ! ma Rose, mon enfant, pourquoi veux-tu me faire de la peine ? pourquoi es-tu toujours triste, toujours sauvage ? Tu ne t’amuses de rien, tu sembles te déplaire partout… jamais tu ne fais comme les autres…

« — Mais, maman, je ne sais pas pourquoi tu me reproches tout cela. Quand nous ne sommes que nous deux, est-ce que je ne suis pas de bonne humeur ? quand nous voyageons entre camarades, est-ce que je ne suis pas la plus folle pour cou-