Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/213

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enfant est si jeune, pensait-elle, si délicate ! Et puis elle se rappelait que Laorens semblait fort peu dangereux en sortant de la salle, et elle craignait que son état d’ivresse ne causât du dégoût à sa fille, et ne gâtât pour l’avenir l’effet des bonnes résolutions où elle l’avait enfin trouvée ce jour-là. Elle allait se décider à frapper à la porte du pavillon, lorsqu’elle entendit marcher derrière elle ; et, en se retournant, elle vit Horace Cazalès, calme, froid, grave, et dans une des situations d’esprit où on le trouvait le moins souvent. Cet aspect, si différent de celui qu’elle lui avait vu la