Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/33

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« — Oui, si Dieu l’avait voulu : Dieu peut tout.

« — Ah oui, le bon Dieu, est-ce que je connais ça !

« — Oh ciel ! ne parlez pas ainsi, mademoiselle : vous ne connaissez pas le bon Dieu !

« — Non, je ne l’ai jamais vu ; mais ne vous fâchez pas, ma bégueule de nonne ; soyons bonnes amies. Tenez, c’est bien laid, ce gros jupon et ce vilain tablier que vous portez, eh bien ! je donnerais de bon cœur tous mes beaux habits