Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/80

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Catalan, dont les blancs cheveux tombaient sur une barbe noire : tantôt la face majestueusement idiote d’un Navarrais aux cheveux plats, à l’œil fauve ; ou celle d’un Portugais au profil de chèvre, au teint de bronze. Çà et là, des soldats de la ligne, Jeanjean de tous les pays, et de pimpans officiers de cavalerie en remonte, lorgnaient quelques femmes enchaînées au bras de ces maris défians et absolus qu’on offense, mais qu’on ne trompe pas.

Cette multitude hétérogène offrait un coup d’œil étrange et piquant : les mantes brunes doublées de cou-